Le nouveau ministre du Logement du Canada, Gregor Robertson, ancien maire de Vancouver, a déclaré que la solution à la crise du logement ne consiste pas à baisser les prix, mais à augmenter le nombre de logements abordables. « Nous devons augmenter l'offre et stabiliser le marché », a-t-il déclaré après la première réunion du nouveau cabinet de Mark Carney.

Robertson a noté que depuis les années 1990, le gouvernement fédéral n’a pratiquement pas construit de logements abordables, ce qui a entraîné une grave pénurie. Il s’agit désormais de doubler le rythme de construction, notamment dans le secteur du logement social et coopératif.

Le chef de l'opposition, Pierre Poilievre, a imputé à Robertson la forte hausse des prix de l'immobilier à Vancouver pendant son mandat de maire. Durant cette période, le prix d’une maison typique dans la région a doublé. Toutefois, Robertson a souligné qu’une croissance similaire a été observée dans d’autres villes canadiennes.

Le Premier ministre Carney, défendant cette nomination, a déclaré que l'expérience de Robertson était essentielle pour mettre en œuvre un plan ambitieux visant à lutter contre la crise du logement. Sur les réseaux sociaux X, le ministre a souligné qu'il avait réussi à construire un nombre record de logements abordables à Vancouver et à faire de la ville un leader en matière de développement durable.

Rappelons qu’en 2023, l’ancien premier ministre Justin Trudeau avait déclaré que la hausse des prix de l’immobilier devait cesser, car elle empêche les jeunes de se construire un avenir dans les villes canadiennes.